L’ampleur d’une invasion de rats peut atteindre rapidement des proportions colossales. Paris en est un bon exemple. La capitale française souffre depuis des années d’une terrible épidémie de rats. Diverses mesures ont été prises, notamment la participation des citoyens pour localiser les points de concentration de ces rongeurs, ainsi que des mesures visant à empêcher leur prolifération.
La guerre de Paris contre la peste des rats
Au cours des trois dernières années, toutes ces mesures ont permis de freiner la croissance de sa population. Cependant, l’année dernière, le débordement de la Seine a provoqué la remontée à la surface de millions de rats de l’égout, ce qui a rendu le problème visible.
Il existe trois principaux types de rongeurs qui sont généralement préoccupants dans les zones urbaines: le rat gris, le rat noir et la souris domestique. Leurs caractéristiques et leurs habitudes sont différentes, mais toutes peuvent avoir de graves conséquences pour la santé.
L’entreprise de dératisation à Paris Stop Aux Nuisibles propose des solutions pour tous les types de rongeurs en utilisant les meilleures techniques de lutte contre une infestation de rats et de souris. Connaître ses caractéristiques peut aider à reconnaître le problème et à demander rapidement l’aide de ces professionnels de la lutte antiparasitaire.
Paris lance un site web pour détecter et exterminer les rats
La peste des rats à Paris est un problème depuis de nombreuses années. Mais un responsable local espère mettre fin à ce problème avec un géolocalisateur disponible depuis n’importe quel téléphone portable pour détecter et éradiquer ces rongeurs gênants aux quatre coins de la capitale française.
L’initiative a été lancée par Geoffroy Boulard, maire du 17e arrondissement de Paris, qui a inauguré une carte interactive où les parisiens peuvent signaler la présence de rongeurs en temps réel avec leur mobile.
“C’était le cas d’une pépinière dont le patio était infesté de rats, ce qui m’a convaincu qu’il fallait essayer autre chose”, a déclaré Boulard au journal Le Parisien.
Le maire de Paris a lancé en 2017 une campagne de 1,5 million d’euros pour mettre fin aux rats, incluant des opérations d’extermination dans des parcs ou des campagnes pour inciter les Parisiens à davantage de comportement responsable.
Mais cette campagne n’a pas suffi à éliminer le grave problème. Selon les experts, la population de rats à Paris est restée stable ces dernières années à 1,75 rats par habitant.
Sur le site Web lancé par Boulard, Signalerunrat.paris (signaler un rat.paris), n’importe qui peut indiquer l’endroit exact où il a aperçu l’un de ces rongeurs, qui marchent souvent sans bruit en plein jour.
Pour le moment, l’opération ne sera lancée que dans le XVIIème arrondissement de Paris, mais elle pourrait rapidement intéresser d’autres quartiers de la capitale française.
Paris veut mettre fin à son fléau de rats et des milliers de parisiens s’opposent à ce génocide
Mais bien qu’ils ne soient ni agressifs ni envahissants, ils ont mauvaise réputation. Le conseil municipal lui-même a donc dû élaborer des plans de contrôle de la population. Jusqu’à ce qu’une femme nommée Jo Benchetrit ait émergé et a dit “NON !”.
En raison de l’état de siège décrété par le conseil municipal contre les rats, Benchetrit, un activiste et psychologue pour enfants, a lancé une pétition publique appelant à la fin du “massacre” et du “génocide” que les autorités parisiennes veulent commettre contre la population de rats. Loin de ressembler à de la frivolité, la proposition accumule plus de 20 000 signatures.
Selon la lettre, “les rats ne sont pas dangereux pour l’homme”…”Leur seule faute est que, selon les parisiens, ils ne sont pas trop beaux. Est-ce une raison pour qu’un prisonnier enfreigne la peine de mort? Je suis une pédopsychologue et je suis horrifiée par la cruauté de l’homme.” Dans le reste de la pétition, les signataires demandent de remplacer les méthodes d’extermination par d’autres contraceptifs qui limitent la capacité de reproduction des rats. Un autre jalon du mouvement animal.
Le fait est que l’attention médiatique que les rats à Paris ont accaparée ces derniers mois a également projeté, en parallèle, la popularité de la proposition de Benchetrit.
Paris : Ville d’amour, et de rats
En chiffres: il y a environ 4 millions de rats pour 2,3 millions de parisiens. C’est une question d’échelle si l’on tient compte du fait que, comme l’a relevé Le Parisien, un heureux mariage de rongeurs peut engendrer une progéniture de près de 1 000 rats en deux ans. Même le taux de fécondité français exceptionnellement élevé ne peut concurrencer une telle productivité. Solution? Guerre.
Au plus fort de la semaine dernière, la mairie parisienne a dû fermer neuf parcs publics en raison de l’omniprésence des rongeurs de rue. Cela faisait plus de quatre décennies que les rats ne proliféraient pas aussi joyeusement dans les rues parisiennes, se rendant également au champ de Mars, devant la tour Eiffel.
Une explication de la prolifération de ces rats a Paris pourrait être une légère modification de la réglementation de l’Union européenne. Traditionnellement, la mairie utilisait un poison très efficace qui, collé aux poils des rats, se transmettant aux autres rats au cours du processus d’hygiène (similaire à celui des chats). Quelques jours plus tard, les rats meurent. Mais l’UE a jugé cette méthode dangereuse, car elle pourrait contaminer l’eau courante de la ville (les rats vivent dans les égouts de Paris).
Le changement a fait que le poison doit maintenant être un piège. Ces pièges sont généralement de la nourriture, mais les rats parisiens ont des quantités absurdes de nourriture autour d’eux (sans compter les touristes ou locaux, qui décident de leur donner de la nourriture) sans avoir à la rechercher activement.
La guerre contre les rats à Paris est lancée !