Avec l’augmentation des infections enregistrées depuis la fin de l’été, l’appréhension grandit. Les regards sont avant tout tournés vers les transports en commun, où il est difficile de maintenir la distance, surtout après la réouverture des bureaux et, surtout, des écoles. Le résultat est que les bus, les tramways et les métros sont souvent pleins et les passagers sont obligés de voyager entasses. Est-ce suffisant de porter le masque? Voici le manuel avec les règles et les précautions à prendre indépendamment pour limiter les risques de contagion.
La première règle, également indiquée par le site Internet du ministère de la Santé, est de «ne pas utiliser les transports en commun si vous présentez des symptômes d’infections respiratoires aiguës (fièvre, toux, rhume).
Le masque doit toujours être porté et maintenu strictement au-dessus du nez et non au menton. Cependant, la distance d’au moins 1 mètre doit toujours être maintenue pendant toutes les phases du voyage, même en position assise, laissant ainsi des sièges libres. Il est également recommandé de suivre les « panneaux et itinéraires indiqués dans les gares ou arrêts ».
Pour les banlieusards obligés de faire de longs trajets quotidiens, il est conseillé pour la santé de s’équiper de plus de masques de protection, tels que FFP2 et FFP3 (c’est-à-dire des filtres faciaux) qui offrent une plus grande sécurité et permettent une meilleure ventilation. Selon les experts de NYU Langone Health (USA), ils devraient être portés par toute personne dans les transports publics pendant plus de 15 minutes au lieu de masques chirurgicaux ou lavables.
Pour éviter les échanges d’argent ou l’utilisation de machines électroniques, où des files d’attente ou des rassemblements peuvent avoir lieu, il est suggéré d’acheter des billets au format électronique en ligne ou via l’application.
Ce n’est pas nouveau, mais le site Web du gouvernement nous rappelle: «Évitez d’approcher ou de demander des informations au chauffeur». C’est une règle de bon sens, non seulement pour ne pas distraire les conducteurs des transports publics, mais pour éviter de réduire les distances de sécurité nécessaires.
Un aspect délicat est l’hygiène des mains et le lavage des mains. Contrairement à ce qui s’est passé il y a quelques mois, lorsque l’utilisation de gants était recommandée, aujourd’hui vous voyagez à mains nues et touchez donc inévitablement les surfaces disponibles: tourniquets, poignées, sièges, boutons de porte, etc. Il est donc conseillé de ne jamais porter les mains à votre visage, en touchant votre nez, votre bouche (qui dans tous les cas doit être recouverte par le masque) ou les yeux, pour éviter d’éventuelles infections. C’est une bonne idée de toujours avoir avec vous un flacon de gel désinfectant, à utiliser après s’être appuyé sur les supports des transports en commun. Si vous ne l’avez pas avec vous, il est conseillé de bien vous laver les mains avec du savon dès votre arrivée à destination.
Si autrefois vous aviez l’habitude de lire dans les transports en commun, la plupart des passagers consultent aujourd’hui leur smartphone, discutent, envoient des e-mails ou écoutent de la musique. Dans tous les cas, on le tient dans sa main: avant ou après avoir touché les surfaces du métro, des tramways et des bus, pensez à désinfecter également votre téléphone portable dès que vous descendez du véhicule. Cela peut être fait avec une solution alcoolique simple (recommandée à 65% -70%). En général, il est bon de ne pas oublier d’effectuer cette opération à chaque fois que l’appareil est placé ou utilisé dans un lieu public bondé, ou en tout cas quelques fois par jour. Selon une récente recherche australienne, en effet, le virus Sars-Cov2, responsable du Covid, pourrait durer jusqu’à 28 jours (dans l’obscurité et à des températures ne dépassant pas 20 ° C) sur des surfaces lisses comme celles des smartphones, ou sur les billets de banque.
Les collations à bord des transports en commun sont absolument à éviter: pas de sandwichs, de collations ou de boissons, car il y a un risque qu’en cas d’éternuements ou de toux d’autres passagers, des gouttelettes puissent se déposer sur la nourriture et les boissons, également parce que en mangeant ou en buvant, vous devez baisser le masque, ce qui n’est pas autorisé.
Même la vieille habitude de placer des sacs à dos au sol, notamment par les enfants, ou des sacs de bureau et mallettes est aujourd’hui déconseillée: les gouttelettes contenant le virus, après dispersion dans l’air, tombent sur le sol, donc par sécurité les objets qui ont été en contact avec celui-ci doivent ensuite être soigneusement désinfectés avant d’être réutilisés.
Ce sont des conseils de bon sens, mais il ne peuvent être suivis que lorsque vous n’avez pas d’heures strictes d’entrée ou de sortie du travail ou de l’école. Etre capable d’éviter le plus grand afflux de personnes réduit naturellement les risques. Pour cette raison, il a souvent été question d’horaires flexibles possibles ou d’entrées / sorties décalées, même si jusqu’à présent il y a très peu de cas où il a été possible de les mettre en œuvre.